Un esprit sain dans un corps sain
Votre corps est votre meilleur allié pour évaluer votre degré de bien-être. Une petite douleur vous indique souvent que quelque chose ne va pas. Lorsque vous dites : « j’en ai plein le dos », des douleurs au dos pourraient bien s’ensuivre. Ou encore l’expression : « Je ne sais plus où donner de la tête » et bien sûr des migraines apparaissent.
Il y a un lien évident entre corps et esprit. Je dirais même plus entre le corps, l’âme et l’esprit. Qu’est-ce que le corps si ce n’est le véhicule qui abrite votre âme, l’enveloppe « terrestre » qui accompagne votre âme depuis son premier jusqu’à son dernier souffle ?
Si vous avez pris l’habitude de prendre soin de votre corps, de l’alimenter correctement, d’avoir des pensées positives, vous aurez sans doute remarqué que les maladies s’éloignent peu à peu.
Avoir des pensées positives ne veut cependant pas dire qu’il faut accepter tout propos, tout événement et adopter une attitude de bisounours. Il est important de pouvoir veiller à son intégrité, à ses valeurs et de pouvoir clamer avec fermeté – mais sans colère – lorsque les choses ne vous conviennent pas ou plus. Il ne tient aussi qu’à vous de marcher la tête haute en sachant que votre pire ennemi se trouve en vous, cette infime parcelle qui vous décourage à chaque pensée, chaque parole et chaque mouvement. Vous êtes unique : ayez foi en vous.
Cependant, malgré tout cela, il arrive de tomber malade. Et même de cumuler divers maux, différentes maladies. Qu’est-ce votre corps veut vous dire dans ces moments-là ? Êtes-vous allés trop loin dans le manque d’écoute de vous ? Avez-vous oublié de prendre du temps pour méditer, du temps de silence simplement pour vous recentrer ? Il me semble, que même s’il est nécessaire de prendre soin de son corps, ce dernier possède une intelligence « naturelle » qui prend soin de vous. C’est exactement le contraire de ce qu’on a l’habitude d’entendre. Je ne dis pas qu’il faut pour autant faire tout et n’importe quoi, de tomber par exemple dans un excès d’alcool ou de sucreries, d’arrêter les exercices physiques, … Mais raison gardée, d’apprendre à faire confiance à ce merveilleux véhicule qui vous apprend bien plus sur vous-même que vous pourriez en avoir l’impression a priori.
Le cerveau
Dans les accompagnements que je propose, je fais la part belle à la place du «cerveau». C’est un organe éminemment sensoriel et sensuel, comme j’ai l’habitude de le dire. Chaque pensée, chaque réaction crée en vous des autoroutes neuronales. Ce sont des chemins que vous avez l’habitude de prendre pour un type de réaction. C’est la voie que vous avez préféré utiliser jusqu’à présent parce qu’elle vous rassure, parce que vous la connaissez. Mais si cette façon de réagir n’était pas finalement si bien que ça ? Serait-il possible pour vous d’envisager un autre type de réaction, plus centré, plus ancré sur vos valeurs ? Souvent vous avez mis en place ce stratagème depuis votre enfance. C’était, à ce moment-là, la meilleure façon de réagir. Mais depuis vous avez appris moultes enseignements sur le corps et sur la psychologie humaine.
Nous n’utilisons que 5 à 10% de notre cerveau. Si je pouvais donner une image, le cerveau contiendrait des courants sous-marins, des forces qui entraînent notre inconscient vers le passé, vers l’arrière, vers la répétition du passé. Pendant ce temps-là cependant, nous essayons d’aller de l’avant.
Comme votre cerveau a horreur du changement qu’il perçoit comme un ennemi, il fera toujours tout ce qui est en son pouvoir pour vous faire réagir comme vous avez l’habitude de le faire.
Comment alors contourner les lois imposées par votre inconscient ? Puisqu’il vous emmène là où il veut aller, avec les répétitions du passé, les oublis systématiques, le refus de l’incarnation[1], l’imposition de lois conscientes (comme les comportements et attitudes intérieurs), vous n’allez même pas essayer de déroger à ces lois générales. Dès lors, vous n’allez pas vous opposer à loi. Vous reconnaissez qu’elle est pertinente et qu’elle a sa raison d’être.
[1] Cette thématique sera abordée lors d’une prochaine Newsletter
Créer de nouveaux axiomes ne se fait pas en un jour. Il existe des méthodes pour y arriver plus facilement. L’une d’entre elles consiste à se donner des permissions, des dérogations exceptionnelles. C’est un petit subterfuge pour faire croire à votre cerveau qu’il ne s’agit que d’une action temporaire, limitée dans le temps, et dès lors sans conséquence. C’est faire autre chose que ce que propose la « loi ».
En pratique, cela se fait en deux étapes :
1° vous reformulez les généralités (comme les croyances, les lois, les répétitions) en une description OBJECTIVE des actions
2° ensuite, vous formulez l’inverse de la « loi », mais pour une durée déterminée, à titre exceptionnel.
Exemple : je suis timide. Je n’y peux rien, c’est comme ça c’est une identification, une généralité. JE = timide, c’est ma réalité.
Deux étapes :
- Je reconnais et j’accepte qu’habituellement … je reconnais que je n’ose pas aborder quelqu’un que je ne connais pas. (Vous confondez ce que vous faites avec ce que vous êtes).
- Mais cette après-midi, au vernissage de l’exposition de mon amie, exceptionnellement, je me donne la permission de … me présenter à au moins une personne que je sens bien.
« Exceptionnellement »: vous prévenez votre inconscient. Attention cependant à NE PAS DIRE « je DOIS rencontrer quelqu’un ». Votre inconscient serait automatiquement au courant d’un danger, d’un changement d’habitude.
L'intuition
L’être humain est un être énergétique et vibratoire. C’est par le système glandulaire que l’énergie se propage dans le corps au niveau des chakras. Ceux-ci tirent leur origine de la médecine ayurvédique traditionnelle, des hindous, dans l’Inde ancienne.
Notre corps perçoit l’environnement au travers des ondulations de fréquence. Ces ondulations se traduisent par des sensations d’ouverture, de fermeture, de crispation, de tension, de détente mais également des perceptions de chaud ou de froid (qui ne dépendent pas de la température ambiante). Ces modifications corporelles sont perçues par les chakras qui sont en communication permanente avec l’aura. Ils se complètent et agissent ensemble comme des antennes. Le terme « chakra » vient du sanscrit et signifie « roue ». Ce sont des roues d’énergie.
Le sixième chakra, aussi appelé « troisième œil », est relié à l’intuition. Il a son siège dans la glande pinéale entre les deux sourcils. Il vous relie à la connaissance intuitive et à la conscience qui n’est pas localisée dans le cerveau, mais dans tout l’univers. En étant ouvert au niveau du sixième chakra, vous êtes relié naturellement et sans effort au sixième sens.
Plus votre troisième œil se développe, plus votre pensée s’appuie sur la connaissance intérieure directe de la réalité. Il y a de plus en plus de gens qui commencent à développer des facultés partielles dues au sixième chakra, comme la clairvoyance et d’autres perceptions extrasensorielles sur certains plans existentiels ; d’autres encore ont, par intermittence, des perceptions venues d’autres dimensions de la réalité pouvant avoir lieu, par exemple, dans un contexte méditatif ou onirique.
Votre intuition et votre vision intérieure vous donnent accès à tous les plans subtils de la réalité. Un fonctionnement dysharmonieux du sixième chakra conduit la plupart du temps à avoir la « grosse tête ». Vous êtes, dans ce cas, quelqu’un qui vit exclusivement par son intellect et sa raison. Mais en voulant tout régler par le mental, vous n’acceptez que les vérités transmises par votre pensée rationnelle. Il est fort probable que vos facultés intellectuelles sont bien développées et que vous êtes doté d’une capacité d’analyse pointue ; mais il vous manque la vision holistique et la possibilité de tout intégrer dans un grand contexte cosmique.
Qu’est-ce qui pourrait encombrer votre existence et vous éloigner des besoins de votre âme lorsque vous ne vous reliez pas au chakra frontal ? Ce serait d’avoir :
- Trop de préjugés, de certitudes, de croyances, de jugements.
- Trop d’anticipation du futur.
- Toutes les choses que vous pensez, croyez, dont vous avez l’intuition, qui finissent par vous submerger et vous empêcher d’être à l’écoute.
Alors comment faire pour désencombrer ce sixième chakra ? Ce serait d’avoir une démarche libératrice et de :
- Cultiver l’art du doute systématique
- Remettre en question ce qu’on croit vrai
- Dynamiser le sixième chakra par la méditation, le silence mais aussi le sommeil.
Si le flux des énergies est presque interrompu dans le sixième chakra, votre réalité ne devient plus que celle du monde extérieur visible.
Ce moment de Carême est idéal pour retourner à plus d’introspection et écouter votre petite voix intérieure, celle de votre intuition, celle de votre âme.